Saint Août, 2 juin 2024 : un beau démarrage...

Ce dimanche matin, nous prenons la route vers le Berry. Les circonstances ne sont pourtant pas très favorables : mauvais temps, pluie, brouillard même sur l'autoroute... Ajoutez à cela que nous avons récupéré les microbes du petit fils, ce qui fait que ma gorge ressemble à une main tentant d'emprisonner un porc-épic en furie, et que ma femme, fiévreuse et les bronches prises, a la voix de Dark Vador  cherchant ses clés de bagnole (de fusée ???). Mais au bout de la route, il y a le premier salon de Saint Août, organisé par notre amie Cassandra.

À l'arrivée, quelques panneaux nous renseignent sur le salon, nous désignant la salle des fêtes. Par contre, aucun ne nous indique qu'il faut s'engager dans un chemin. Nous nous garons puis déchargeons nos livres. La salle est ancienne (environ 120 m²), vraiment belle, et plusieurs tables colorées nous attendent, avec la traditionnelle (et si appréciable) bouteille d'eau. Pas plus d'une quinzaine d'exposants, ce qui permettra aux visiteurs de parler longuement avec chaque...  J'ai été frappé par la propreté des toilettes (refaites à neuf depuis deux ans), mais dans lesquelles on aurait pu manger par terre ! Un truc tout bête, mais qui prouve le degré d'investissement personnel de la municipalité.

Le café est offert, avec des morceaux de gâteaux (je n'ai pas encore compris pourquoi les premiers étaient sous la halle attenante, et les seconds cachés derrière une exposition de photos, alors qu'il aurait été plus convivial de les unir...)

Matinée sombre et froide. Le temps est celui d'un mois de novembre, ce qui raréfie les promeneurs. Vers midi, pot offert par le maire (mirabelle et rosé). Le repas suit, et nous avons accès à un barbecue et des frites (bien chaudes ! Miam !)...

Un orchestre est présent. Trois personnes : Salt, and, peper (ce dernier doit être le plus âgé), qui joueront (très bien même !) plusieurs heures durant, en sourdine et sans fausses notes. Un petit + bien sympathique... Ils finiront par un mini concert à 17h30...

L'après-midi, plus de monde. Des curieux mais aussi des passionnés.  Un peu comme à Mongivray, les gens prennent le temps de tout regarder pour ensuite revenir vers les auteur(e)s qui les intéressent. L'ambiance est très agréable. Beaucoup d'échanges, des rires, des anecdotes. Bref, tout le monde est heureux. Une boîte est disponible pour élire la plus belle couverture du salon (pas en laine, en papier !) et beaucoup participent. Cassandra a même installé un portique chargé de photos issues des grands espaces canadiens, avec une faune sauvage quasiment impossible à figer sur papier ; loups, ours, wapitis, etc...  Il n'y manque que Big Foot (mais un Big Foot, Sasquache !!!)

Vers 17h30, nous repartons (cause pas trop en forme, fatigués, etc). Le voyage de retour nous paraîtra même interminable. Seule idée en tête, le canapé au milieu des chiens, et un truc chaud, sucré et "doliprané" pour passer une bonne nuit...

Niveau prix, la participation était de 10 €, quelle que soit la longueur de table nécessaire. Mais le repas n'était pas offert aux auteur(e)s...

En conclusion, une belle journée, hélas gâchée par un ciel sombre et un froid de canard (c'est général en ce moment). Au chapitre des petits détails, revoir le fléchage d'arrivée / Prévoir une à deux personnes uniquement destinées à accueillir les auteur(e)s / Placer café et viennoiseries au même endroit / Organiser un pot de midi conséquent (style mini pizzas au four, carrés de gâteau de pomme de terre, etc), avec vin pétillant par exemple : ce moment est le point clé de la manifestation, car il permet de mélanger auteur(e)s, organisation et  visiteurs (certains auteur(e)s avaient l'impression que l'accent était plus mis sur ce que le comité des fêtes avait à vendre)...

Une réussite donc, un démarrage prometteur, quelques fausses notes mineures qui seront vite corrigées pour 2025. Nous reviendrons... (et meilleur état je l'espère !!!)