Aimer les animaux, c'est d'abord aimer TOUS les animaux, que ce soit une sauterelle, un éléphant, une baleine ou une fourmi. C'est avant tout une forme de tolérance pour tout ce qui est différent de nous, les autres espèces partageant notre bonne vieille terre mais aussi les êtres humains qui se démarquent de nous par leur langage, leur couleur de peau ou même leurs infirmités. C'est pour cela que lorsque j'entends une personne me dire qu'elle adore les animaux mais qu'elle n'aime pas les étrangers, j'ai parfois envie de lui faire part de mon propre point de vue. Mais il est vrai qu'en ce bas monde, on fait trop la morale et on ne donne pas assez l'exemple...
Aimer les animaux ne signifie pas forcément en avoir chez soi. Parfois la peur, le souci du déplacement, la perfection d'un intérieur pèsent sur cette décision. Il y a aussi la pénible séparation, incontournable dans une vie quand l'espérance d'un chien ou d'un matou est autour de 15 ans et la nôtre proche de 80. Certains n'arrivent pas à faire face à l'un ou l'autre de ces aléas : leur décision n'est pas condamnable car elle s'appuie sur leur force intérieure. À chacun de décider.
D'autres ont déjà un animal, un chien souvent, pris sur un coup de tête, sans réfléchir. Oscar par exemple, dogue allemand de 80 kg, avait été adopté par une personne à mobilité très réduite qui n'avait certainement pas bien évalué les conséquences. Le reproche serait plutôt à faire à l'éleveuse qui avait accepté la vente tout en connaissant la situation. La France est actuellement, comme dit la publicité, "Championne du monde" de l'abandon, mais ce n'est pas dû qu'aux gens qui se débarrassent de leur animal. Je pense qu'il y a également une absence de politique volontaire de l'État concernant les animaux, un refus de les considérer comme des êtres sensibles et non comme des meubles. Et puis ceux qui abandonnent sont souvent perdus, ensevelis sous les ennuis, ce qui perturbe parfois leur jugement. Ils ne savent pas qu'il y a partout des gens prêts à les aider à surmonter ce moment...
Nous aimons les animaux, tous les animaux. Bien entendu, nous avons à la maison plus de chiens et chats que de reptiles, girafes ou autres bestioles à pattes (c'est quand même plus pratique). Comme je l'ai déjà dit, nous sommes famille d'accueil, bénévoles pour garder un temps un animal apeuré, lui redonner le goût à la vie puis lui trouver une famille d'adoption. La séparation est souvent dure mais la pensée du futur bonheur qui attend à la fois l'animal et ses maîtres nous fait vite surmonter cet état. Et puis il y a tant à faire... Mais aimer les animaux c'est aussi les dresser un peu, non pour en faire des chiens de cirque comme on voit trop souvent sur le net, mais simplement les ordres de base pour qu'ils aient des consignes claires et puissent profiter de la vie...
Le premier est un berger suisse de 12 ans, tout blanc. Sa maîtresse ayant de gros soucis de santé, il a été placé en chenil durant un mois, le temps de trouver une famille d'accueil. Hélas, même à 20 € / jour + la bouffe, ce "chenil" l'a complètement délaissé durant cette période. Nous avons donc récupéré un animal...
En relisant mes mots, je m'aperçois que j'ai oublié la principale, celle qui vit avec nous depuis 2014 : Pépette, officiellement appelée Jeep.
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Phyrrus est arrivé au bout de sa vie. Tout doucettement, il a perdu ses muscles, bien qu'il traîne souvent dehors histoire de "cacater" le devant du garage... Mais il mangeait et buvait toujours.
En relisant mes articles, je m'aperçois qu'il n'y a rien au sujet du grand-père, du papy cador, le premier que nous avons adopté en association il y a 6 ans. Il avait alors 8 ans, abandonné cause divorce, et perclus de rhumatismes. Nous le récupérâmes chez deux anglaises, dans un trou perdu de la Dordogne. Le hayon du break ouvert,...
La disparition de Falone laissant un trou énorme (pas parce qu'elle était grosse...), ma femme lut un jour une demande d'adoption venant d'un élevage d'Eurasiers (c'est le type du chien, non un pays de l'Est !). Gandalf, 10 ans, débarqua chez nous un soir d'octobre.
L'ennui quand on vit avec des chiens âgés c'est qu'un jour il faut se résigner à leur départ...
Sylvaine désirait depuis toujours adopter un Husky. Problème, ce type de chien possède d'immenses qualités mais aussi un gros défaut : un incontournable besoin de liberté. Fugueur à 100%, il nécessite des barrières de 2 mètres de haut et une surveillance pointue. C'est pour cela que nous cherchions un exemplaire plus enclin à demeurer au milieu de...
Nous le pressentions depuis quelques jours, Bouboule n'allait pas bien. Lundi, le vétérinaire constata que ses poumons étaient pris. Dans la semaine, les médocs lui redonnèrent une respiration moins chaotique et de l'appétit. Elle était redevenue sereine. Et puis ce matin, en ouvrant le bureau...
Nouvellement arrivé à l'association et donc en famille d'accueil chez nous, Titi (Suky) est un pinscher nain de 6 mois. Sa "maîtresse" l'a acheté durant le confinement puis, s'apercevant que ce n'était pas un ours en peluche, s'en est débarrassé au bout d'un mois car il "perturbait" sa vie. Comme quoi il y a des coups de pieds au cul...